vendredi 25 juillet 2014

La promo polar bat son plein!


Lewis Trondheim en dédicace!










Né en 1964 à Fontainebleau, Lewis Trondheim passe son enfance à s'ennuyer et son adolescence à
ne rien faire. En troisième, il entre dans un collège technique pour imiter son cousin. Ensuite, il fait une première E – sciences et mécanique, fraiseuse – où il se révèle tellement nul qu'on le rapatrie en philo-lettres.
Armé d'un bac philo, il se lance dans la bande dessinée, parce qu'il a envie de raconter des histoires et que, côté dessin, il a tout à apprendre. Par esprit de contradiction et curiosité scientifique, en somme. Vers 25 ans, armé d'une photocopieuse, il édite un fanzine tout seul, et tient douze numéros. Trouvant que l'art minimaliste a ses limites, il décide d'apprendre à dessiner et attaque les 500 pages de Lapinot et les carottes de Patagonie.
En 1990, il fonde avec cinq autres dessinateurs la structure éditoriale l'Association. Puis il découvre qu'on peut gagner sa vie en faisant ce métier, quitte Paris pour le Sud, devient papa et entre chez Dargaud en 1995 avec Les Formidables Aventures de Lapinot. Coup de coeur d'Angoulême en 1994, il reçoit en 1996 le Totem de la bande dessinée au Salon de Montreuil.
Aux côtés de Joann Sfar et d'autres auteurs, il enchaîne avec le projet d'héroic-fantasy « Donjon », à la fin des années 90, chez Delcourt. Dès 2000, il réalise, toujours pour Delcourt, un grand nombre de séries jeunesses, comme les séries Kaput & Zösky, qu'il réalise tout seul, Allez raconte, avec José Parrondo ainsi que Le Roi catastrophe, dessinée par Fabrice Parme. Certaines de ses séries de l'époque se font adaptées en dessins animés, comme par exemple La Mouche. À partir de 2004, il devient directeur de la collection Shampooing chez Delcourt, pour laquelle il réalise également quelques albums, tout en continuant à publier et à créer de nouvelles séries telles que Ralph Azam.

Trondheim est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres (2005), et il se voit également décerner le Grand Prix du festival d'Angoulême.

( Texte et photo Dargaud)